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plus au chevalier, comme étant mon filleul, mon nécessaire avec couteau et les autre bijoux d'or qu'il renferme.                               -,
Je donne efdègue à mon fils mon souvenir de laqué vert et or avec le portrait de M. le che­valier de Magayon (sic) (i).
Je donne à Mm- la vicomtesse de Belzunce, ma fille, mes provisions de mousseline brodée.
J'ai fait constituer sur la tête de la comtesse Émilie de Belzunce, ma petite-fille, etsur celle du Roi deux rentes viagère, de 5oo livres "à prendre dansl'empruntcréépar édit de janvier dernier. Les contrats qui n'en sont pas encore expédiés seront passés incessamment devant maître Boulard, no­taire (2) à Paris. Je donne à ladite Emilie, comtesse
(1)  M. Maurice Tourneux pense qu'il s'agit ici du che­valier de Magallon, Portugais à qui l'abbé Galiani a écrit plusieurs lettres et dont le nom se prononçait Magayon.
(2)  Antoine-Marie-Henri Boulard, né en 1754, mort en 1825, fut notaire à Paris, rue Saint-André-des-Arts, près la rue Pavée, depuis 1781 jusqu'en 1808. Il est connu par sa passion pour les livres. On assure qu'il achetait des mai­sons rien que pour y placer les volumes récoltés par lui, chaque matin, chez les libraires ou les bouquinistes des quais. Après sa mort, sa bibliothèque, fut mise en vente et le catalogue seul formait 4 gros in-octavo. C'était au reste